(Agence Ecofin) - Le président de la République mauricienne, Kailash Purryag (photo), a annoncé, le 6 octobre, la dissolution de l'Assemblée nationale, en vue d’ouvrir la voie à des élections législatives d’ici 6 mois, conformément à un accord conclu entre les deux principaux partis du pays.
Aucune date n'a encore été fixée pour le scrutin à venir qui doit se tenir sous six mois après l'annonce de la dissolution, selon la loi.
L'annonce de la dissolution de l’Assemblée était attendue depuis la signature en septembre d'un accord électoral entre les deux principaux partis du pays, en l’occurrence le Parti Travailliste du Premier ministre Navin Chandra Ramgoolam et le Mouvement Militant Mauricien (MMM) du chef de l'opposition Paul Bérenger, qui a depuis démissionné de ses fonctions.
Cet accord prévoit qu'en cas de victoire aux prochaines législatives, la coalition des deux partis présentera un texte de loi pour que le président de la République soit élu au suffrage universel. Le président, actuellement élu par l'Assemblée nationale et aux prérogatives limitées, bénéficierait de pouvoirs étendus après cette modification de la Constitution.
En cas d'adoption du texte, Navin Chandra Ramgoolam a déjà prévu d'être candidat à la présidence, et, s'il est élu, de désigner Paul Bérenger Premier ministre.
Les prochaines élections se joueront entre deux blocs politiques: la coalition nouvellement formée et l’Alliance Lepep, dirigée par Anerood Jugnauth, chef de l'Etat mauricien de 2003 à mars 2012.
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