(Agence Ecofin) - La filière des phosphates togolais se relève d’un long marasme au travers une programme « Stratégie de développement du secteur » adopté en mars 2010, qui a porté la production nationale à 1,1 million de tonnes en 2011, suscitant l’espoir d’un volume de « 1,5 million de tonnes marchands au cours » de l’année 2013, a expliqué jeudi le ministre des Transports Noupokou Dammipi, assurant l’intérim du ministre de l’Energie et des Mines, selon le quotidien national Togo-Presse.
Outre son phosphate tricalcique, le Togo envisage d’exploiter des réserves de phosphates carbonatés et d’installer une usine d’acide phosphorique afin de produire de l’engrais sur place.
La « stratégie de développement du secteur des phosphates » adoptée en mars 2010, à cet effet, comprend, en première phase, la réhabilitation et remise à niveau des infrastructures de production, en deuxième phase, la consolidation et, en troisième phase, l’industrialisation.
Les activités inscrites sont mises en œuvre à « près de 90%, au titre de la première phase, contre 70% pour la deuxième phase et plus de 50% pour la troisième phase », a souligné le quotidien.
A cette étape, les réalisations ont coûté 55 milliards de francs Cfa que la Société nouvelle des phosphates du Togo (SNPT) a investis sur fonds propres.
Mais, un processus d’appel à manifestation d’intérêt est lancé, avec le concours de la Banque mondiale, pour le choix d’un partenaire stratégique avec, en vue, l’exploitation du phosphate carbonaté et la construction d’un complexe de production de fertilisants.
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