(Agence Ecofin) - Le 18 juin 2013, Issad Rebrab, le président directeur général de Cevital, évoquait la possibilité pour son groupe de faire valoir son droit de préemption sur Djezzy si les négociations entre l’Etat et Vimpelcom tournaient au désavantage de la société d’agroalimentaire, actionnaire à 3,43% dans l’opérateur des télécommunications. Suite à ces déclarations, un expert d’Orascom Télécom Algérie, joint par Maghreb Emergent, a apporté quelques précisions en affirmant que Cevital ne pourrait pas invoquer ce droit.
D’après cet expert, Cevital « n'a plus de droit de préemption sur la cession des parts des autres associés en vertu d'une modification du pacte des actionnaires adoptée en assemblée générale en 2003 et dont le procès-verbal a été publiée au BOAL et enregistré au CNRC ». Dans ses articles 5 et 6, ce procès-verbal préciserait que « Cevital renonce de fait à son droit de préemption en cas de cession des parts des autres associés OTH et Oratel ».
Mais pour l’entreprise que dirige Issad Rebrab, les modifications apportées aux pactes des actionnaires en 2003 ne valent rien juridiquement puisqu’elle n’a pas signé le procès-verbal de présence à cette assemblée générale des actionnaires. De ce fait, Cevital considère que seul le premier pacte des actionnaires datant de 2001, à la constitution d’OTA, reste valable à ses yeux, avec un droit de préemption garanti aux associés.
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