(Agence Ecofin) - L’on croyait qu’avec le rachat d’Orascom Telecom Algérie, maison mère de l’opérateur mobile Djezzy, par le groupe russe Vimpelcom, on ne verrait plus le milliardaire égyptien Naguib Sawiris intervenir dans le dossier Djezzy. En effet, devant le droit de préemption avancé par l’Etat algérien lors de la tentative de vente de cette entreprise à MTN pour 7 milliards de dollars, Vimpelcom avait accepté de s’arranger à l’amiable avec l’Etat en lui cédant la majorité du capital de Djezzy à un prix acceptable. Mais les négociations à ce sujet traînent encore.
Naguib Sawiris, qui dit avoir subi beaucoup de préjudices financiers dans cette affaire, a décidé de demander un arbitrage international pour clore le litige une fois pour toute. Il réclame ainsi un dédommagement de 5 milliards de dollars « pour le principe ».
En 2001, après avoir répondu à un appel d'offres public, le milliardaire égyptien avait acquis la deuxième licence de téléphonie mobile d’Algérie pour 737 millions de dollars. Il a créé par la suite l’opérateur mobile Djezzy devenu en quelques mois le leader du marché mobile algérien. Naguib Sawiris a toujours déclaré que « la haine et la jalousie sont à l’origine des impôts injustifiés qui ont occasionné des problèmes financiers à son entreprise et l’on poussé à vendre.»
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