(Agence Ecofin) - La grève de trois jours décidée par le syndicat des travailleurs de l’opérateur de téléphonie mobile Ooredoo Tunisie a bel et bien commencé le 26 février 2014. Des centaines de personnes se sont attroupées devant les bureaux de l’entreprise pour revendiquer le respect, par la direction générale, des accords convenus avec les travailleurs.
Ces accords portaient entre autres sur l’attribution d’une prime d’uniforme, une prime de risque et une prime de casque, ainsi que l’augmentation des salaires pour l’année 2014. Au début du mois de février, les travailleurs d’Ooredoo Tunisie ont tenté une séance de conciliation avec la direction afin qu’elle revienne à de meilleurs sentiments, mais sans succès. C’est suite à cet échec que leur syndicat a décidé de faire grève.
Dans un communiqué, la direction d’Ooredoo a justifié le non-respect de ses accords en expliquant que « la conjoncture et l’environnement actuels de l’entreprise exigent un plan d’austérité qui impactent un petit nombre d’avantages ». 2013 « était une année marquée par la décroissance des revenus accompagnée d’une forte augmentation des charges », d’où la difficulté de tenir les engagements arrêtés.Ooredoo a appelé les travailleurs au dialogue.
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