(Agence Ecofin) - L’opérateur de téléphonie mobile Vodacom semble ne pas avoir perdu son désir d’accroitre ses capacités réseau en Afrique du Sud. Après l’échec de l’acquisition du fournisseur de connectivité Neotel, en février dernier, suite au rejet de la transaction par la Haute cour de Pretoria, la société télécoms louche à présent sur Broadband Infraco. Ce fournisseur de connectivité nationale et internationale, appartenant à l’Etat, était évalué à 2,1 milliards de rands (147 210 000 dollars) en 2014, selon telecompaper.com.
Comme avec Neotel, Vodacom pourrait utiliser l’infrastructure télécoms de Broadband Infraco pour accroître sa couverture réseau à travers le pays et fournir aux consommateurs, des services de meilleure qualité. La société télécoms cherche les moyens pour améliorer l’expérience des consommateurs sur son réseau et consolider sa place d’opérateur leader. Mais, contrairement à Neotel qui détient un réseau de 147 000 km de fibre optique, celui de Broadband Infraco ne court que sur 14 676km.
Le gouvernement envisageait d’abord de fusionner Broadband Infraco avec Telkom afin de renforcer les avoirs similaires de l’Etat et éviter les doublons dans le secteur. L’entité formée aurait été vendue ensuite, pour permettre à l’Etat de récupérer de l’argent nécessaire au financement de son budget.
Mais, après examen, par le parlement, du plan de l'entreprise pour 2016-21 et de son rapport intégré pour l'exercice 2014-15 qui montrait une perte financière de 245 millions de rands (17 174 000 dollars), plus importante que les 144 millions de rands (10 094 000 dollars) enregistrés pour l’année financière précédente, il a été jugé préférable de vendre Broadband Infraco afin de préserver sa valeur et ses atouts actuels.
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