(Agence Ecofin) - Dans un communiqué publié le 19 janvier 2016 sur le site d’informations sénégalais dakaractu.com, l’opérateur des télécommunications Sonatel, filiale d’Orange, explique les raisons qui l’ont décidé à ne pas soumettre d’offres au régulateur télécoms pour l’obtention de la licence 4G. D’après la compagnie, les conditions fixées par l’Autorité de régulation des télécommunications et de la poste (Artp) ne permettent pas de créer de la valeur pour l'entreprise et l'ensemble des parties prenantes au vu du benchmark effectué.
« A titre d’exemple, au Maroc, 2 des 3 opérateurs ont payé l’équivalent de 30 milliards FCFA alors que ce pays est 2,5 fois plus peuplé que le Sénégal et 3,5 fois plus riche. Sous ce rapport, le prix total des licences 4G au Sénégal serait évalué autour de 14,5 milliards FCFA. De même, en Guinée Bissau, le groupe Sonatel, par le biais de sa filiale Orange Bissau, a pu acquérir les licences 3G et 4G pour un montant de 2 milliards de francs CFA au mois de décembre », explique Sonatel. Réaffirmant son fort intérêt pour la technologie 4G et sa volonté de la développer au plus vite au Sénégal, l’opérateur historique des télécommunications laisse toutefois entendre qu’en l’Etat actuel des choses, il ne peut postuler à l’acquisition de la technologie qui lui semble trop chère.
Bien décidé à ne pas transiger sur le montant et les conditions fixés pour l’attribution d’une licence d’exploitation de la 4G, l’Artp a décidé d'ouvrir l’appel à candidature à de nouveaux opérateurs internationaux afin de contourner le boycott des opérateurs télécoms Sonatel, Tigo et Expresso.
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