(Agence Ecofin) - Les délégués sociaux et la direction générale d’Airtel Congo semblent enfin avoir trouvé un accord sur la restructuration en cours de l’opérateur de téléphonie mobile. Le processus engagé le 29 octobre 2014, après la fusion d’Airtel Congo et de Warid Congo le 31 mai 2014, suite au rachat de la filiale du groupe Tata Communications en novembre 2013 par la filiale du groupe Indien des télécoms, doit déboucher sur la suppression de plusieurs postes pour éviter des doublons de fonctions.
Au cours de la réunion tripartite tenue le 17 novembre 2014 entre le ministre des Postes et Télécommunications, la direction générale d’Airtel Congo et les partenaires sociaux, les orientations du programme de départs volontaires, ou de séparation par consentement mutuel, proposé par Airtel Congo, conformément aux dispositions du Code de travail, ont été éclaircis. Les syndicats qui refusaient tout accord, craignant une violation de leurs droits, ont été apaisés par les engagements pris par Airtel Congo devant le ministre des Postes et Télécommunications, Thierry Moungalla. A la sortie de cette rencontre, Martin Tchibinda, délégué du personnel à Airtel Congo, a déclaré : « Nous sommes convaincus et prêts pour un accord. Nous demandons l’appui technique des autorités (…) Nous avons compris la démarche de la Direction ».
Selon les explications de Noelly Oyabiki Iwandza, la directrice des ressources humaines à Airtel Congo, le programme proposé par la direction générale, conformément au Code du travail, porte sur le paiement des droits légaux et conventionnels (préavis, indemnités de licenciement, gratification au prorata temporis, solde des congés payés au prorata temporis), le paiement d’un demi-mois de salaire brut moyen par année d’ancienneté au titre de la prime de séparation, etc.
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