(Agence Ecofin) - Dans un entretien accordé au site d’information citifmonline.com, Samuel Afari, le président de l’Union des travailleurs de l’opérateur de téléphonie mobile Expresso, filiale du groupe télécoms soudanais Sudatel, a révélé que les employés de l’entreprise ont saisi l’Autorité nationale des communications (NCA) pour dénoncer le non-paiement de leurs salaires par la société télécoms depuis près de deux ans. A ces arriérés, s’ajoutent le non-enregistrement à l’assurance maladie et la non-cotisation à la prévoyance sociale.
Samuel Afari a indiqué que l’Union devrait bientôt rencontrer le syndicat national des travailleurs du Ghana pour contraindre Expresso à leur régler leurs droits. En attendant de durcir le ton si leur employeur ne montre pas des signes d’apaisement, les employés d’Expresso espèrent de l’Autorité du marché télécoms une intervention qui résoudra ce problème d’arriérés de salaires, au cours du premier trimestre 2017.
Les arriérés salariaux et autres non-paiements de droits qui touchent les employés d’Expresso aujourd’hui semblent découler de la mauvaise situation financière dans laquelle se retrouve la société télécoms depuis 2014. La société est d’ailleurs en cessation d’activité depuis le début de l’année 2016. Une inactivité qui a provoqué le lancement, par le régulateur télécoms, de la procédure de révocation de sa licence d’exploitation de réseau public de télécommunications.
Henry Kanor, le directeur de l’ingénierie à la NCA, avait justifié cette décision au regard de l’impact négatif que l’inactivité prolongée d’Expresso a sur les statistiques du régulateur télécoms, les activités génératrices de revenus de ses sous-traitants, la vie de ses employés et l’estimation des revenus attendus par le gouvernement dans le secteur.
Muriel Edjo
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