(Agence Ecofin) - L’opérateur historique des télécommunications, Algérie Telecom, a signé un pacte d’actionnaire avec le Centre de développement des technologies avancée (CDTA) le 13 avril 2015. Cette signature marque l’entrée d’Algérie Telecom à 67% dans le capital de SATICOM, filiale de CDTA.
Pour Azouaou Mehmel, le président directeur général d’Algérie Telecom, l’acquisition est «stratégique». Avec des parts dans SATICOM, la société télécom «dispose désormais d’une véritable structure de recherche et de développement de solutions destinées à nos propres besoins ainsi qu’à ceux du marché algérien (…) C’est aussi un autre pas en avant dans le développement de contenus et de solutions algériens innovants, destinés dans une première phase au secteur professionnel».
Prenant part à la cérémonie de signature, Zohra Derdouri, la ministre des technologies de l’information et de la communication a déclaré que le partenariat, «répond à la nécessité pour AT de se départir de l’image traditionnelle d’opérateur gérant et exploitant les infrastructures et de s’investir davantage dans les contenus (…) Il contribuera également à consolider cette dynamique enclenchée, visant l’innovation des produits et services de cet opérateur pleinement engagé dans le processus d’édification de l’économie numérique et de la société de l’information en Algérie».
Au-delà de l’absence d’entreprises pouvant l’accompagner dans le déploiement technique de son réseau, Algérie Telecom s’est toujours plaint de la pauvreté du secteur TIC en fournisseur de contenu, services et produits innovants qui viendraient donner toute sa nécessité au réseau haut débit qu’il déploie à travers le pays. Avec une participation dans SATICOM, AT semble décidé à prendre lui-même les choses en mains.
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