(Agence Ecofin) - Lors de la Semaine de l’énergie nucléaire qui s’est déroulée à Nairobi au Kenya, la Rosatom, la compagnie nucléaire russe, a avancé les arguments faisant d’elle la meilleure candidate pour la mise en œuvre du programme nucléaire kényan. Viktor Polikarpov (photo), le vice-président de la société pour la région de l’Afrique sub-saharienne, a fait remarquer que la rareté de la ressource hydrique est un problème de plus en plus pressant pour plusieurs pays du continent.
« Les récentes sécheresses ont mis en exergue l’imminence d’une crise hydrique. Un approvisionnement fiable en eau et en énergie est un prérequis important pour un bon développement économique et notre réacteur nucléaire VVER Gen-3+ qui est associé à une unité de dessalement permet de satisfaire ces deux besoins», a-t-il argué.
La Rosatom qui a 70 années d’expérience dans le domaine a salué le plan kényan à long terme qui permettra la sécurisation de la fourniture en énergie nucléaire tout en prévoyant le développement des infrastructures industrielles et scientifiques ainsi que la formation de la ressource humaine nécessaire à la mise en œuvre de ces plans.
Le Kenya ambitionne dans un premier temps de faire construire une centrale nucléaire de 1000 MW. Outre la Russie, la France, la Corée, la Chine et la Slovaquie sont également désireuses de prendre part à la mise en place de cette centrale.
Gwladys Johnson