(Agence Ecofin) - Alors que le gouvernement du Niger s’impatiente, suite aux retards pris dans le lancement des travaux de la mine d’Imouraren, Areva annonce que le lancement de la production de la mine de Trekkopje, en Namibie, sera reporté jusqu’à ce que les cours de l’uranium remontent.
La filiale locale du groupe Areva a déjà englouti un milliard de dollars dans cette mine dont elle espérait 3000 tonnes d’uranium par an et qu’elle considère aujourd’hui comme « techniquement compliquée » et « faible en teneur d’uranium. » La maintenance du site en l’état représentera tout de même 10 millions de dollars par an.
La mine de Trekkopje est l’un des trois sites que possédait la société canadienne Uramin vendue 2,5 milliards de dollars à Areva à l’occasion d’une transaction contestée, responsable d’une partie non négligeable des difficultés actuelles du groupe.