(Agence Ecofin) - Au Bénin, pour le compte de la campagne de production d’anacarde 2016/2017, le prix minimum garanti aux producteurs a été fixé à 500 fcfa par kilogramme, soit une hausse de 200 fcfa par rapport au prix en vigueur lors de la campagne précédente.
« En relevant le prix plancher aux producteurs, le gouvernement béninois veut les encourager à s’engager davantage dans la filière », a indiqué Lazare Sehoueto, le ministre béninois de l’industrie, du commerce et des Petites et moyennes entreprises.
Concrètement, cette décision vise à porter la production d’anacarde à un niveau proche de la moyenne quinquennale, soit 300 000 tonnes contre 120 000 tonnes produites en 2016.
Outre l’augmentation des prix au producteur, le gouvernement béninois prévoit de moderniser les installations de transformation de la noix de cajou afin de développer l’industrie locale et aboutir à terme à un taux de transformation de 50 % de la production. La campagne de commercialisation de la noix de cajou a été lancée le 3 mars et s’achèvera le 31 octobre 2017.
Le Bénin fait partie du top 10 des plus grands producteurs de noix de cajou d’Afrique derrière le géant ivoirien (650 000 tonnes en 2016) qui a fixé son prix à 440 fcfa/kg pour cette saison.
La noix de cajou fait partie, avec le coton, des principales cultures d’exportation du Bénin. Le pays a exporté 90 000 tonnes de noix en 2015. Les principaux marchés destinataires de la noix de cajou béninoise sont entre autres l’Inde, le Vietnam, le Pakistan et Singapour.
Espoir Olodo
Meknès, Maroc.