(Agence Ecofin) - L’opérateur minier coté sur le marché financier zimbabwéen Bindura Nickel Corporation (BNC) a indiqué n’être pas parvenu à lever les fonds supplémentaires dont il a besoin pour soutenir ses investissements dans sa mine de Trojan, a-t-on appris le 26 juin 2013 de sources médiatiques zimbabwéenne.
« La société signale que, malgré des progrès significatifs qui incluent l'achèvement de la restructuration financière en septembre 2012 et la livraison du premier concentré de nickel en avril 2013, la société n’a pas été en mesure de lever des fonds supplémentaires pour financer la deuxième phase du redémarrage de la mine de Trojan, comme prévu initialement. Le conseil d'administration et Mwana Africa Plc envisagent des options stratégiques pour préserver l'intégrité de l'investissement », a déclaré BNC dans un communiqué.
BNC avait redémarré ses opérations au cours du dernier trimestre de 2012, après avoir mobilisé 23 millions de dollars US à travers une émission de d’actions. Mais la direction de la compagnie a indiqué qu'elle avait besoin d’un montant supplémentaire de 10 millions de dollars américains pour atteindre l’étape qui lui permettra d’avoir une trésorerie positive et d’atteindre le niveau de production annuelle de 7000 tonnes de concentré de nickel.
Il est à noter que les options de solutions semblent très limitées selon des analystes du marché financier zimbabwéen. Le secteur du nickel est stressé par la chute des cours mondiaux, et l’initiative prise par les actionnaires de BNC d’investir dans des fonderies et des raffineries pour gagner de la valeur ajoutée, impliquera un investissement supplémentaire de 60 millions de dollars US, apprend-on d’une compilation de données.
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