(Agence Ecofin) - Très remontés contre la stratégie iPad d’Apple qui veut s’octroyer la gestion exclusive de leurs propres fichiers d’abonnés numériques, les éditeurs de presse pensent avoir trouvé en Amazon et son Kindle Fire un partenaire moins intransigeant, plus proche de leur métier et économiquement plus abordable pour leurs lecteurs.
Déjà, plusieurs éditeurs américains tels que Hearst, Conde Nast ou Meredith ont signé pour vendre leurs magazines sur la tablette Kindle Fire. D’autres s’y préparent et travaillent sur une configuration de magazine pour l’écran 7 pouces. Time Inc, serait lui-même sur le point de sacrifier à la tendance, de même que les éditeurs des grands journaux français entrés en rébellion le mois dernier contre l’hégémonie d’Apple.
Pourtant les conditions d’Amazon ne sont pas très différentes de celles de la Pomme. Tous les deux prélèvent 30% sur leurs ventes de journaux et de magazines.
En revanche, Amazon se déclare plus souple quant à la gestion des fichiers d’abonnés, sans toutefois préciser jusqu’où peut aller cette souplesse. Il semble que l’affaire puisse se négocier au cas par cas, du moins pour ce qui concerne les grands titres.