(Agence Ecofin) - Pour la première fois au Maroc, est envisagé le droit à l’avortement.
Nouzha Skalli, ministre de la Famille a annoncé vendredi 14 octobre que « le recours à l’avortement légal dans des cas extrêmes, comme le viol, l’inceste ou les malformations profondes du fœtus, n’est plus un tabou. Il fait partie d’un agenda gouvernemental. »
Le sujet s’immisce ainsi dans le débat public, représentant pour beaucoup l’espoir d’une véritable avancée en faveur des droits de la femme. Le planning familial rappelle que 6000 avortements clandestins y seraient pratiqués chaque jour avec tous les dangers que cela implique. Le combat est toutefois encore loin d’être gagné.