(Agence Ecofin) - Si le gouvernement camerounais ambitionne de réaliser son vœu de porter la portion du réseau routier national bitumé de 10% actuellement à 17% d’ici à l’année 2020, il faut impérativement automatiser la collecte des recettes dans les postes de péage et les stations de pesage du pays, et arrimer le payement de la taxe à l’essieu, à l’achat de la vignette automobile. Ce sont là quelques recommandations que vient de formuler le Fonds routier au sortir d’un séminaire à Ebolowa, dans la région du Sud-Cameroun.
Selon les responsables du Fonds routier, structure étatique chargée de centraliser les ressources financières destinées à l’entretien routier dans le pays, ces réformes devraient permettre à l’Etat de mobiliser davantage de ressources, afin de répondre aux besoins de plus en plus importants en matière d’entretien routier.
En plus des réformes visant essentiellement à sécuriser et à maximiser la collecte des recettes routières, Jean-Claude Atanga Bikoé, l’administrateur du Fonds routier, souhaite que l’argent collecté soit directement versé dans le compte de la structure, ouvert dans les livres de la banque centrale, en lieu et place des comptes du Trésor public, qui transfère généralement très lentement lesdits versements au Fonds routier.
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