(Agence Ecofin) - John Kerry, le secrétaire d'Etat américain John Kerry a révélé un plan historique de 4 milliards $ pour stimuler l'économie des territoires occupés de la Palestine (PIB 2011 : 4 milliards $ ; Population : 4 millions) avec une promesse de croissance du PIB palestinien de 50% sur 3 ans.
D’après Kerry c’est l’initiative la plus importante depuis les négociations de paix d’Oslo sur l'autonomie palestinienne en 1993 il y a plus de vingt ans. « Les estimations les plus optimistes prévoient suffisamment de nouveaux emplois pour réduire le chômage de deux tiers, de 21 à 8%, et augmenter le salaire moyen de 40% » a plaidé le chef de la diplomatie américaine.
L'ancien Premier ministre britannique Tony Blair, envoyé spécial du Quartet pour le Moyen-Orient a été désigné pour établir la stratégie de développement économique et attirer des financements privés sur ce programme. « Nous devons établir des partenariats avec le secteur privé car il est clair que la plupart des gouvernements n'ont pas l'argent », a argumenté Kerry.
Critique à l’égard de ce plan, Mohammad Mustafa conseiller économique du président Mahmoud Abbas, a déclaré « que les Palestiniens n’offriront pas de concessions politiques en échange d'avantages économiques ». Cette approche de paix économique est défendue depuis de longues années par Benjamin Netanyahu premier ministre d’Israël (PIB 2011 : 243 milliards $ ; Population : 7,7 millions) qui explique que l'amélioration des conditions de vie des Palestiniens pourraient les rendre plus flexibles à la négociation et à des compromis.
Depuis 3 ans, les négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens sont complètement gelées.
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