(Agence Ecofin) - Karim Ghenim, DG de la branche Capital Risque du groupe Banque Internationale Arabe de Tunisie (BIAT) et président de l'Association tunisienne des investisseurs en capital (ATIC) a indiqué c’est le tarissement du vivier des bons projets qui est à l’origine de la baisse des investissements directs dans l’économie tunisienne, a-t-on appris le 22 juillet d’un communiqué de l’ATIC.
Cette contribution des sociétés d'investissement à capital risque (SICAR) et des Fonds communs de placement à risque (FCPR) au financement des entreprises, il faut le rappeler, a régressé en moyenne entre 25% à 30% au cours des trois dernières années. « Le montant de ladite contribution est ainsi passé de 140,2 millions de dinars (MD) fin 2011 à 109,6 MD en 2012, alors qu'il était de l'ordre de 188,8 MD à fin 2010 », a expliqué M. Ghenim dans une interview accordée à l’agence Tunis Afrique Presse (TAP).
Le DG de BIAT Capital Risque a également attribué la baisse des libérations en capital des SICAR à la lenteur des procédures administratives, avec pour conséquence une augmentation du délai entre l'approbation du financement du projet et la libération effective du capital par l'investisseur financier.
Autre défaillance que déplore Karim Ghenim, l'obligation faite aux SICAR de n'utiliser que les actions ordinaires comme principal instrument financier.
Il est cependant à noter que, plus que toute autre cause, la crise de liquidité des banques qui est à l’origine du retard de bouclage du schéma de financement des entreprises en matière de capital risque, figure également parmi les causes évoquées par le responsable.
« Le capital investissement ou private equity est une activité financière consistant pour un investisseur financier à entrer dans le capital d'entreprises innovantes en forte croissance, généralement non cotées, en vue de réaliser des plus-values à terme, à sa sortie », a rappelé M. Ghenim.
Abidjan, Côte d'Ivoire. Une plateforme de mise en relation entre les entreprises allemandes et leurs homologues de l’Afrique francophone.