(Agence Ecofin) - La firme d'investissement britannique Actis a indiqué lundi 14 septembre 2015, qu’elle a finalisé avec sa sortie du capital de Globelecq Africa, au profit d’une entreprise qui sera contrôlée par l’agence de développement du gouvernement britannique, le Commonwelath Development Corporation Group et Norfund, le fonds d'investissement norvégien dédié aux pays en développement
Le montant de la transaction sur laquelle Goldman Sachs a agi en qualité de conseil pour le compte d'Actis, n'a pas été divulgué. Il est toutefois à noter que l'investisseur britannique a dépensé près de 350 millions $ sur Globelecq, lui donnant un positionnement important dans le secteur énergétique en Afrique subsaharienne.
CDC et Nordfund héritent en effet d'un parc de centrales thermiques et solaires installées au Cameroun, en Côte d'Ivoire, en Tanzanie, au Kenya et en Afrique du sud, pour une capacité globale de 1,23 gigawatts.
Rappelons que la cession de Globelecq s'est faite sur deux plans. D'une part, Nordfund a acquis 30% du groupe pour un montant en espèce de 227 millions $. CDC Group qui a investi significativement dans le fonds Actis Energy II a repris ses parts pour les réinjecter dans les 70% restant de Globelecq.
Ensemble, les deux nouveaux actionnaires du groupe énergétique veulent multiplier par 5 les capacités de production de leurs centrales. «Norfund et CDC visent à lancer plus de projets de construction de centrales électriques. La nouvelle stratégie se traduira par l’ajout de plus de 5000 MW de capacité de production», avaient-ils souligné en février 2015 dans un communiqué.
Les données financières de la transaction n’ayant pas été divulguées, il est complexe de savoir avec quelle plus-value Actis sort de cet investissement. La firme n’a pas donné de précisions sur le montant final qui a été encaissé ou encore les contraintes en terme de régulation des transactions sur titres dans les différents pays de présence de Globelecq Africa.
Idriss Linge