(Agence Ecofin) - L'Egypte a annoncé, le 6 janvier, le lancement d’un appel d'offres pour l'aménagement d'une zone industrielle et logistique de 76 000 km2 aux abords du canal de Suez. Ce pays d’Afrique du Nord, dont l’économie a été fortement anémiée par la fuite des touristes et des investisseurs internationaux depuis le soulèvement de 2011, a invité 14 consortiums ayant manifesté leur intérêt pour ce projet sur un total de 22, à lui présenter leurs projets de développement de la région du canal de Suez, espérant par ce biais augmenter les revenus générés par la voie d'eau qui relie la mer Rouge à la Méditerranée.
«Les investisseurs doivent pouvoir bénéficier de services conformes aux standards internationaux, sinon ils iront voir ailleurs», a expliqué le chef de l'Autorité du canal de Suez, Mohab Memish, au cours d'une conférence de presse.
« Le consortium gagnant sera choisi dans les trois prochains mois et les travaux d'infrastructures devraient commencer début 2015 », a précisé, de son côté, le Premier ministre par intérim, Hazem el Beblaoui.
Le canal de Suez, permet aux navires d'aller d'Europe en Asie sans devoir contourner l'Afrique par le cap de Bonne-Espérance. Avant son ouverture en 1869, les marchandises devaient être transportées par voie terrestre entre la Méditerranée et la mer Rouge.Le canal, long de 193 km, rapporte à l'Egypte environ cinq milliards de dollars par an et est devenu la principale source de devises du pays depuis la révolution qui a balayé l’ancien président Hosni Moubarak il y a trois ans.
Le projet de développement de la région du canal de Suez avait été adopté par le gouvernement du président islamiste Mohamed Morsi, avant son renversement par l'armée en juillet 2013.
Abidjan, Côte d'Ivoire. Une plateforme de mise en relation entre les entreprises allemandes et leurs homologues de l’Afrique francophone.