(Agence Ecofin) - Le directeur financier de Foschini Group, Ronnie Steyn, a annoncé, le 4 février, que son groupe de grande distribution allait renforcer sa présence en Afrique de l’Ouest en ouvrant quatre magasins au Ghana d’ici fin 2014.
Foschini Group a fait en 2013 une première incursion en Afrique de l’Ouest à travers l’ouverture de deux magasins au Nigeria dans le cadre d’une stratégie de croissance visant à porter réseau en dehors de l’Afrique du Sud à plus de 200 magasins multi-produits contre une centaine actuellement.
Ronnie Steyn a, cependant, indiqué que l’ouverture prévue de magasins au Kenya a été mise en veilleuse. «Nous avons des vues sur l’Afrique de l’Est, mais nous ne sommes pas encore implantés dans cette région. Nous ne pouvons pas tout faire en même temps», a-t-il déclaré.
Face à au ralentissement que connaît leur marché domestique, les grands distributeurs sud-africains comme Truworths International Ltd, Shoprite Holdings Ltd et Massmart se tournent de plus en plus vers d’autres pays africains où les classes moyennes naissantes commencent à raffoler de plusieurs produits naguère perçus comme un luxe. Selon les prévisions du cabinet de conseil McKinsey, le pouvoir d'achat global dans les pays africains devrait s’élever à 1400 milliards de dollars en 2020, contre 860 milliards de dollars en 2008.
En août 2013, Foschini Group avait annoncé qu’il comptait ouvrir 101 nouveaux magasins dans 9 pays africains (hors Afrique du Sud), citant notamment la Namibie, la Zambie, le Lesotho et le Ghana.
Foschini Group compte au total 14 enseignes, positionnées dans la vente de produits comme le prêt à porter hommes et femmes, les vêtements de sport, les bijoux et accessoires, les cosmétiques, les téléphones cellulaires, les articles ménagers…. Le groupe détient également une participation majoritaire dans RCS, un fournisseur de services financiers qui octroie des crédits à plus de 1 million de clients en Afrique du Sud, au Botswana et en Namibie.
Abidjan, Côte d'Ivoire. Une plateforme de mise en relation entre les entreprises allemandes et leurs homologues de l’Afrique francophone.