(Agence Ecofin) - S'exprimant à l'occasion d'une conférence téléphonique lundi 2 mars 2015, Brian Joffe, le DG de la firme sud-africaine d’investissement Bidvest, a indiqué, que le rachat des parts restantes du groupe pharmaceutique Adcock Ingram dont elle est déjà actionnaire à hauteur de 34,5%, n'était plus à l'ordre du jour.
Selon M. Joffe, le prix offert par Bidvest (52 rands) pour chaque action, risque de ne pas trouver un sentiment favorable des actionnaires d'Adcock dont le prix de l'action se négocie aujourd'hui autour de 53 rands.
L'annonce est intervenue juste après que Bidvest ait publié ses résultats intermédiaires pour son premier semestre s'achevant au 31 décembre 2014. Il en ressort une progression (16,5%) de son chiffre d'affaires à 106,5 milliards de rands (9 milliards $). Dans les mêmes conditions, son résultat net intérimaire par action s'affiche à 4,2 rands, en hausse de 7,6%.
Adcock Ingram connaît depuis quelques années des difficultés financières, en raison notamment de la rude concurrence et de la règlementation très rigide qui caractérisent le marché sud-africain des médicaments.
Bidvest avait bloqué fin 2013 le rachat d’Adcock par le groupe chilien CFR Pharmaceuticals, en acquérant, via une de ses filiales à 100%, des parts qui lui ont permis de porter à 34,5% son niveau global de participation au sein du capital du laboratoire.
Abidjan, Côte d'Ivoire. Une plateforme de mise en relation entre les entreprises allemandes et leurs homologues de l’Afrique francophone.