(Agence Ecofin) - Sur instruction du vice-Premier ministre, ministre des postes, télécommunications et nouvelles technologies de l'Information et de la Communication (PT-NTIC), Thomas Lukaha (photo), l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications du Congo (ARPTC) va enquêter sur la hausse subite des coûts de l’accès à Internet dans le pays. Dans la correspondance envoyée le 31 mai dernier au régulateur télécoms pour lui enjoindre de faire la lumière sur cette affaire qui suscite la colère des consommateurs, le patron des télécoms avait souligné que le ministère des télécoms n’est pas à l’origine de cette inflation.
Depuis près de deux semaines, les internautes congolais ont, en effet, vu le prix de l’accès à Internet grimper de 35% à 500% pour certains forfaits, indique le journal La Prospérité. Réagissant aux accusations des consommateurs qui estiment que c’est une manière détournée du gouvernement de limiter l’accès de la population à Internet, le ministre des télécoms a précisé qu’il n’en est rien.
Sur les ondes de RFI, le vice-Premier ministre, ministre des postes, télécommunications et nouvelles technologies de l'Information et de la Communication (PT-NTIC), a expliqué que contrairement à l'eau, l'électricité, les transports publics et le carburant, « les prix des télécommunications ne sont pas administrés par l’Etat, ils sont fixés par la concurrence. Mais je subodore, et je suis inquiet, de constater que les opérateurs ont tous augmenté les prix en même temps. C’est comme si il y avait une concertation. Et s’il y a eu concertation préalable, c’est en violation de la loi, car la loi prohibe les ententes entre opérateurs pour augmenter les prix ».
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