(Agence Ecofin) - Le groupe Agraaj a annoncé lundi 22 décembre avoir réalisé avec succès la cession complète de la participation qu'elle détient à travers l'un de ses fonds, au sein de la Générale de la Pâtisserie et de la Confiserie (GEPACO), une entreprise leader dans le secteur de la pâtisserie industrielle en Tunisie et connue sous la marque Moulin d'Or.
« Moulin d’Or a été une opportunité d’investissement attrayante compte tenu des perspectives de croissance significative des produits de grande consommation en Tunisie. Durant notre présence dans le capital de la société, nous avons travaillé en étroite collaboration avec la direction de l’entreprise pour consolider sa forte position sur le marché local, et pour développer ses opérations et sa distribution à l’échelle régionale, générant ainsi une croissance de ses ventes à deux chiffres », a déclaré Ahmed Badreldin, Associé et responsable de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord au sein du groupe Abraaj.
Le communiqué de la firme d'investissement ne donne pas plus de détails sur l'identité de l'acquéreur de ses parts, mais on se rappellera que le 14 décembre 2014 dernier, Mohamed Ben Rkhis, le PDG de GEPACO, a annoncé intervenant dans une chaîne de radio tunisienne, qu'un accord avait été trouvé pour la reprise par le groupe allemand Supreme Group, de 42% de participation de l'entreprise, dont les 30% d'Abraaj.L'entreprise aurait proposé le même prix que celui de l'offre publique de vente de 5 millions d'actions (34,6% du capital de l'entreprise) qui avait déjà reçu toutes les autorisations et qui devait conduire à l'introduction en bourse de Moulin d'Or. Une opération qui finalement a été annulée compte tenu de l'évolution des choses.
Théoriquement, GEPACO, au sein de laquelle a investi Supreme Group, est présenté comme un acteur du poids de la pâtisserie industrielle en Tunisie, avec 67% de part de marché avec un chiffre d'affaires de 59 millions de dinars en 2013 et 70 millions en 2014. Selon M. Ben Rkhis, cette transaction permettra à son groupe de se développer, d’abord au Maroc, où il a prévu la création d’une usine à l’instar de son implantation actuelle en Algérie, ensuite conquérir les marchés de l’Afrique de l’Ouest
Idriss Linge
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