(Agence Ecofin) - Les pays de l’Afrique australe espèrent que la venue du phénomène météorologique La Nina renflouera les réserves de leurs barrages hydroélectriques qui pourront réaliser une meilleure performance qu’au cours de l’année 2015.
« L’ensemble de la communauté de développement de l’Afrique australe devrait recevoir une quantité de pluie normale, voire au-delà dans la période allant d’octobre à décembre 2016 et de janvier à mars 2017», a affirmé le centre des services climatiques de la Communauté d’Afrique australe pour le développement (SADC) dans un communiqué.
En effet, en 2015, un autre phénomène météorologique, El Nino, avait fait subir à certains pays africains leur pire sécheresse depuis près d’un siècle. Son équivalent humide, La Nina, qui a pris le relais en 2016, devrait a contrario amplifier les précipitations.
Cependant, cet optimisme n’est pas partagé par tous, en l’occurrence par le service climatique sud-africain selon lequel la matérialisation de ces espérances est sujette à un haut degré d’incertitude. Selon les prévisions de l’organisation, le retour à une condition pluviométrique neutre n’est pas à exclure.
Gwladys Johnson