(Agence Ecofin) - L’ancien PDG de Sonatrach, Abdelmadjid Attar, tire la sonnette d’alarme concernant les réserves pétrogazières qui s’épuisent, les capitaux qui filent et l’Algérie qui ne se développe pas en conséquence : « Il y a de l’argent, mais pas de croissance ; il y a un problème de destination de la rente pétrolière ».
« Les grosses découvertes de pétrole, c’est fini ! Le pétrole moins cher, c’est fini ! Il n’y aura certainement pas un deuxième Hassi-Messaoud » prévient-il dans un entretien accordé au Temps d’Algérie.
Selon ses prévisions, « la fin du pétrole en Algérie interviendra vers 2030 et celle du gaz à l’horizon 2040 ». Pour M. Attar, seule une nouvelle loi sur les hydrocarbures, plus incitative à l’investissement, permettrait de reculer ces échéances en ouvrant l’exploitation d’une multitude de petits gisements ainsi que des hydrocarbures non-conventionnels.