(Agence Ecofin) - Alors qu’au terme de longues négociations le Soudan et le Soudan du Sud s’étaient entendus sur les conditions de transit du brut du Sud vers les côtes du Nord, Khartoum pose une nouvelle condition.
Le Soudan exige que Juba condamne des rebelles du Mouvement de libération des peuples du Soudan (SPLM-N) dans les Etats soudanais du Nil-Bleu et du Kordofan-Sud, autrefois alliés de Juba dans sa lutte pour l’indépendance.
Le président Kiir a déploré ce rebondissement : « Nous étions censés reprendre la production de pétrole le 15 novembre (…) Khartoum cherche un prétexte pour ne pas reprendre », a-t-il déclaré.
Khartoum invoque des raisons de sécurité et de risques financiers : « Quand les techniciens des deux pays se sont rencontrés à Khartoum, ils ont confirmé que si la production de pétrole repartait et qu'elle devait s'arrêter pour des raisons de sécurité, cela entraînerait d'importantes pertes pour les deux pays » a précisé le ministre soudanais des Affaires étrangères, Al-Obeid Meruh, à l’AFP.