(Agence Ecofin) - La nouvelle fiscalité pétrolière du Nigeria, vivement combattue par les compagnies telles que ExxonMobil et Shell, a du mal à s’imposer.
Selon Mme Diezani Alison-Madueke (photo), ministre du Pétrole, il reste cependant « de la marge pour réduire la distance », et les discussions devraient « se poursuivre dans les prochaines semaines ».
« Nous avons accru la taxation, qui était à un niveau que nous trouvions punitif pour le gouvernement nigérian. Les cours du baril montaient, alors que dans le même temps, le gouvernement voyait ses revenus diminuer » a-t-elle justifié, reconnaissant par ailleurs que « les compagnies multinationales ou indépendantes ont visiblement l'impression que sera extrêmement punitif pour elles et leurs nouveaux investissements. Nous examinons donc la situation avec elles. »