Maroc: Winxo investit 270 millions € dans le stockage des hydrocarbures, l’immobilier et les lotissements industriels
(Agence Ecofin) - Le groupe marocain opérant dans la distribution de produits pétroliers Winxo Group va lancer un programme d'investissements d'environ 3 milliards de dirhams (267 millions d'euros) dans le cadre d’un programme de diversification de ses activités, rapporte le magazine L'Usine Nouvelle, le 7 février. Financé à 40% en fonds propres par le groupe, qui était jusqu’au 31 décembre 2013 connu sous l’appellation de la Compagnie marocaine des hydrocarbures (CMH), ce programme inclut la construction d’installations de stockage d’hydrocarbures, des projets immobiliers et des lotissements industriels.
Le plus important projet consiste à construire un terminal d’importation, de stockage et d’exportation de carburants sur une superficie de 22 hectares à Jorf Lasfar (110 km au sud-ouest de Casablanca). «Ce sera le plus grand terminal d’importation, de stockage et d’exportation de carburants au Maroc. Il sera doté d’une capacité de 600 000 m3, ce qui représente plus de 50% des capacités totales actuelles de stockage de carburants du pays, hors la raffinerie de la Samir», a déclaré Hassan Agzenaï, président et fondateur de Winxo Group. La réalisation de ce terminal pétrolier, qui devrait débuter avant la fin de l'année 2014, va nécessiter 960 millions de dirhams (89 millions d'euros) d'investissements. Une partie du carburant réceptionné par ce terminal sera exporté vers des pays africains.
Winxo prévoit également de construire un nouveau centre emplisseur de gaz butane à Mohammedia près de Casablanca, à proximité de la Société marocaine de stockage (Somas) qui possède des cavités souterraines salines pour le stockage de gaz.D’autre part, le groupe entend lancer des projets immobiliers et aménager des lotissements industriels à Casablanca.«Winxo veut se développer et se diversifier dans de nouveaux métiers innovants, en dehors de son activité traditionnelle de distribution des produits pétroliers. CMH atteignait ses limites à tous points de vue. Son logo, ses couleurs et sa dénomination eux-mêmes ne reflétaient plus la réalité d’un groupe», a souligné Hassan Agzenai.
