(Agence Ecofin) - La Tunisie est l’épreuve de besoins grandissants en énergie et aurait importé 261,3 millions de DT de pétrole brut, les deux premiers mois de l’année 2014, contre 147 millions DT à la même période en 2013. Son importation de gaz en 2013, auprès de l’Algérie, lui a coûté 1,06 milliard de dollars, pendant qu’elle reçoit 5,25% du gaz transitant sur son sol en terme de « droit de passage » sur le gazoduc Algérie-Italie.
Un paradoxe pour un pays qui dispose, dans son sous-sol, 61 000 milliards pieds cubes de gaz de schiste dont 18 000 milliards techniquement exploitables, et, en outre, environ 3000 milliards pieds cubes de réserves prouvées de gaz conventionnel.
Face à cette situation, « nous avons intérêt à développer nos propres ressources, nous n’avons pas d’autres solutions », a estimé Kamel Bennaceur, ministre tunisien de l’Industrie, des mines et de l’énergie, dans une récente interview à Maghreb Emergent.
Par rapport au gaz de schiste, il explique que l’exploitation de ce gaz est incontournable pour la Tunisie dans le cadre d’un dialogue citoyen sur les questions liées à l’environnement.
Lire aussi
17/01/2014-Tunisie: le gouvernement fait marche arrière sur la hausse des prix des carburants
15/04/2013- Tunisie : Tunis négocie des prix préférentiels pour le pétrole brut libyen