(Agence Ecofin) - Environ un milliard de nairas. C’est, selon l’ancien président du forum consultatif d’Arewa (ACF), la facture quotidienne des importations rizicoles nigérianes.
Selon Alhaji Aliko Muhamed, qui s’exprimait lors d’une rencontre d’actionnaires de la Jamaiyar Matan Arewa, cette dépense n’a pas de raison d’être au vu des avantages que possède le pays. Faisant un parallèle avec la Chine, le dirigeant a déclaré : «La Chine a une population d’environ 1,3 milliard d’habitants mais ils n’importent pas d’aliments. Ils parviennent à se nourrir par eux-mêmes tandis que le Nigéria qui a une population inférieure ne peut pas nourrir sa population sans les importations ». Et d’inviter le gouvernement à mener des actions afin d’inverser la tendance. Alhaji Aliko Muhammed a également fait appel aux femmes à qui il a demandé d’inciter leurs maris à se tourner vers les activités agricoles.
Cette sortie intervient alors que l’économie nigériane traverse actuellement une zone de turbulences en raison de la chute des prix de l’or noir. Cette situation, qui contraint les autorités à se tourner vers d’autres sources de revenus, positionne l’agriculture comme une alternative valable aux hydrocarbures.
Aaron Akinocho
UMA Fairs Ground, Kampala, Ouganda.