(Agence Ecofin) - Le potentiel minier de la Côte d’Ivoire est faiblement mis en valeur et n’impulse pas encore la dynamique nécessaire à la relance de l’économie de ce pays qui est, jusque-là, portée par le secteur agricole. Dans ce contexte, le secteur minier est « désormais appelé à jouer un rôle prépondérant dans le cadre du développement de la Côte d’Ivoire », a indiqué le Premier ministre Daniel Kablan Duncan, lors de la cérémonie d’ouverture mardi du forum régional sur le secteur minier à Abidjan.
Ce secteur « devra être une seconde mamelle de l’économie ivoirienne », a ajouté M. Kablan Duncan, à l’ouverture de ces assises organisées conjointement par la Côte d’Ivoire, l’Uemoa, la Banque mondiale et le ministère australien du Commerce et des Affaires étrangères.
Selon M. Duncan, l’enjeu du développement minier pour l’Afrique c’est d’amener ce secteur à contribuer de « façon significative au développement économique et social inclusif ». Cela se fera, a estimé le Premier ministre ivoirien, « à travers des effets structurants et d’entraînement sur les autres secteurs de l’économie ».
Les autorités ivoiriennes, qui ont octroyé à tour de bras des permis sur le potentiel minier, auraient vite perçu cette urgence pour adopter, mars dernier, un code minier revisité. Ce code impose, entre autres, la redynamisation de la prospection et de la recherche pour permettre l’identification des gisements d’envergure qui peuvent faire l’objet d’exploitation.
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