(Agence Ecofin) - La Côte d’Ivoire accorde au processus de Kimberley « une place importante dans la réforme en cours du secteur minier ivoirien » en vue d’obtenir la levée de l’embargo sur la commercialisation de son diamant estampillé depuis 2005 « diamant de guerre ».
Le 18 septembre, le conseil des ministres a adopté une ordonnance fixant la taxe à l’exportation du diamant brut, les droits fixes relatifs à la délivrance des documents de traçabilité et aux autorisations du commerce de diamant brut.
En outre, un décret est adopté et détermine la liste des documents de traçabilité et des autorisations du commerce de diamant brut ainsi que le montant et les modalités de paiement des droits fixes.
Ce sont des dispositions qui « modifient et complètent les dispositions antérieures régissant l’activité diamantifère en Côte d’Ivoire, conformément aux recommandations du processus de Kimberley », ont expliqué les autorités ivoiriennes.
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