(Agence Ecofin) - Au terme de son premier déplacement en Afrique (Nigeria et Niger), la directrice du FMI a proposé aux autorités du Niger, la création d’un fonds pour les générations futures alimenté par les revenus tirés des ressources naturelles. En 2012, le taux de croissance du Niger pourrait atteindre 14% dopé par la production pétrolière.
Ce fonds pourra à la fois financer des projets d’investissements structurels (éducation, santé, infrastructures) et accumuler des réserves financières pour les générations futures.
Couplé à ce fonds d’investissement long terme, Mme Lagarde a aussi conseillé au Niger de mettre en place « un fonds de stabilisation » pour gérer l’impact de la volatilité des prix des commodities énergétiques (pétrole, uranium).
Sur la base d’hypothèses macroéconomiques et du modèle FARI (Fiscal Analysis of Resource Industries), l’industrie pétrolière pourra génère plus de 110 millions $ de revenus (dividendes, royalties, bonus, commercialisation de la partage de production du à l’Etat) annuels pour le gouvernement en 2012 et 500 millions $ en 2026.
La visite du FMI a aussi permis de concrétiser un prêt de 59 milliards FCFA (90 millions d'euros) afin d’accompagner le programme économique.
Estimation des revenus pétroliers (dividendes, royalties, bonus, partage de production) perçus par l’Etat du Niger 2008 2030 en millions$
Prévisions des principaux indicateurs macroéconomiques 2009 2016 (source : Gouvernement, FMI)
Abidjan, Côte d'Ivoire. Une plateforme de mise en relation entre les entreprises allemandes et leurs homologues de l’Afrique francophone.