(Agence Ecofin) - Hays, leader mondial du recrutement spécialisé avec plus de 230 000 personnes placées dans 30 pays en 2010, et Oxford Economics, un cabinet spécialisé en études économiques et conseil auprès des gouvernements, viennent de publier un rapport intitulé « Créer des emplois dans une économie mondialisée », qui traduit les défis et opportunités qui se posent aux gouvernements, et recruteurs sur la thématique de la libre circulation des personnes en lien avec les changements profonds du marché du travail (vieillissement de la population dans les pays « développés » et vitalité démographique dans les pays du Sud), la soutenabilité des régimes de retraite dans les 20 prochaines années.
Voici les principales recommandations en 5 points de ce rapport :
- Garder les frontières internationales ouvertes aux migrations de main d’œuvre qualifiée. Ce rapport démontre le besoin d’un transfert massif de compétences et de main d’œuvre entre les pays développés et les pays en voie de développement. Ceci dans les deux sens.
- Convenir d’un code international pour faciliter la migration de personnel qualifié. Pour l’instant, les politiques de migration des compétences sont décidées au niveau national ou au mieux seulement entre quelques pays, alors que c’est un sujet d’envergure mondiale.
- Investir dans la formation et l’éducation. Ce rapport montre que le marché mondial du travail va prendre de plus en plus la forme d’un sablier, où le personnel spécialisé sera exclu d’un travail de plus en plus automatisé.
- Créer des emplois dans les pays en voie de développement. Au cours des 20 dernières années, nous avons assisté à un essor très important du marché de l’emploi en Chine. Mais il faut s’intéresser à d’autres zones géographiques (Amérique Latine, Afrique,…)
- Retenir les personnes âgées sur le lieu de travail. Au cours des 20 prochaines années les économies développées vont dépendre de plus en plus de la contribution des professionnels âgés de 60 ans et plus.
Abidjan, Côte d'Ivoire. Une plateforme de mise en relation entre les entreprises allemandes et leurs homologues de l’Afrique francophone.