(Agence Ecofin) - Suite à la déclaration de Reda Hamiani, le patron des patrons algériens, qui a déploré la semaine dernière la « décision de la BA de dévaluer de 10% la monnaie nationale par rapport à l’euro », le ministre algérien des Finances, Karim Djoudi, apporté un démenti : « La Banque d’Algérie ne peut pas, en tant que tel, procéder à une dévaluation du dinar. La dévaluation est une décision du Gouvernement qui doit avoir l’aval du Parlement », a-t-il déclaré à la presse Karim Djoudi, reconnaissant toutefois une « dépréciation » de la monnaie nationale.
Selon le ministre, une dévaluation est un « phénomène définitif, voire structurel », alors que la dépréciation est le résultat d’une fluctuation ordinaire des marchés, qui peut entrainer la monnaie à la hausse comme à la baisse.
« Si vous avez un taux d’inflation avec des conditions plus favorables sur le marché national par rapport au marché international, votre monnaie s’apprécie contre les monnaies internationales et l’inverse », a-t-il précisé.
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