(Agence Ecofin) - Le président zimbabwéen Robert Mugabe a réitéré, dans son discours à l’occasion de l’anniversaire de l’indépendance du pays, sa volonté de durcir les mesures de contrôle sur le secteur minier pour y asseoir plus de transparence, rapporte Newzimbabwe.com.
Il a annoncé nécessaire la réorganisation des secteurs du diamant, de l’or, du fer, du chrome et du charbon, insistant sur l’urgence pour les Noirs zimbabwéens de détenir des parts majoritaires dans les compagnies minières. Pour M. Mugabe, les investisseurs s’intéressent au Zimbabwe pour son potentiel de ressources naturelles, minières, agricoles et pour ses entreprises.
Il y a de quoi demander, rappelle M. Mugabe, que le pays détienne, soit par l’Etat ou par la population, les compagnies minières « à 51% et non moins ».
Le Zimbabwe recèle d’immenses ressources minérales dont le célèbre gisement de diamant de Marange. Il explore les possibilités d’exploiter sa réserve de platine, la deuxième plus grande réserve connue du monde, en s’appuyant sur la Chine.
Son objectif est d’accroître la production nationale pour talonner, à partir de 2017, la Russie, second producteur mondial du platine.
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