(Agence Ecofin) - L’Ethiopie, l’Egypte et le Soudan ont signé, hier, les contrats relatifs à l’impact du barrage éthiopien sur les eaux des pays en aval du Nil. Les sociétés françaises Artelia et BRL peuvent désormais débuter leurs études pour savoir si le barrage restreint la part des eaux du fleuve, à laquelle a droit l’Egypte.
Selon Mohamed Abdul Atti, le ministre égyptien des ressources en eau, la signature de ce contrat est un moment historique dans la relation entre les trois pays, qui a été très tendue au cours de ces dernières années. Elle intervient après que l’Ethiopie l’a reportée, la semaine dernière, pour des raisons internes.
Rappelons que le barrage Grande Renaissance, entièrement financé par les Ethiopiens, est déjà construit à 70%. Il aura une capacité de 6 000 MW et le coût de sa construction est estimé à 4,2 milliards $.
Gwladys Johnson