(Agence Ecofin) - L’Agence tunisienne de l’Internet (ATI), cœur de la censure sous le régime de l’ex-président de la République Ben Ali, est désormais ouverte aux hackers. Avec la nouvelle direction et les nouveaux projets initiés depuis juin 2013, ces personnes considérées avant comme dangereuses sont aujourd’hui les bienvenues.
Les hackers y ont d’ailleurs un laboratoire, le « lab 404 ». C’est une salle où sont installés les serveurs qui empêchaient autrefois les internautes d'accéder par exemple à des pages sensibles ou de l'opposition. Ils se heurtaient alors au message d'erreur « 404 not found », d'où le nom du laboratoire. Maintenant, ils peuvent les étudier, les attaquer, les forcer avec des codes. Bref y faire des expériences.
L’ATI a mis à la disposition des hackers les serveurs utilisés entre 2001 et 2007. Elle a conservé les plus récents pour filtrer l’Internet dans les institutions ou encore éviter l'accès à des contenus pornographiques dans les écoles.
Lire aussi
01/04/2013 Tunisie : l’impact de la révolution de Jasmin sur la croissance du secteur du mobile
Palais du Pharo, Marseille, France - Explorer, Investir, Réussir.