(Agence Ecofin) - Apres avoir donné un ultimatum à Karim Meïssa Wade (45 ans) pour justifier de l’origine légale d’avoirs estimés à 694 milliards FCFA (1,058 milliard €), la justice sénégalaise a procédant hier à son l’interpellation au domicile familiale du point E à Dakar.
Puissant et incontournable ministre sous la mandature (2000 à 2012) de son père-président Abdoulaye Wade, Karim Wade et ses présumés complices sont détenus à la section de recherches de la gendarmerie de Colobane en attendant de comparaitre devant Alioune Ndao Procureur spécial près de la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI).
Pour sa défense, les avocats de Karim Wade ont déposé hier auprès auprès du procureur spécial un volumineux dossier de près de 3000 pages qui est censé l’innocenter.
Ce dossier était accompagné d’une lettre adressé spécialement au procureur Ndao : «J’ai été injustement accusé, calomnié, privé de ma liberté, d’aller et de venir et de l’affection de mes enfants et de mes proches… Nous n’avons pas de comptes en banque fournis, ni d’actions en bourse ou des titres d’émission…Nous n’avons qu’un immeuble au Sénégal, c’est une maison familiale qui est en train d’être agrandie et rénovée au Point E, à Dakar, à laquelle s’ajoute celle située à la Sicap Rue 10 et une maison en construction à Touba. Nous n’avons pas d’appartement à Avenue Foch à Paris, ni de propriété dans la vallée Chevreuse, ni sur les bords de la Loire… » .
Pour Ciré Clédor Ly, membre du collectif des avocats du fils Wade : « C'est une épreuve de force que le régime nous impose, mais nous avons le droit avec nous »
Abidjan, Côte d'Ivoire. Une plateforme de mise en relation entre les entreprises allemandes et leurs homologues de l’Afrique francophone.