(Agence Ecofin) - Lors d’une rencontre sur l'économie numérique, organisée par la Chambre de commerce et d'industrie algéro-française (CCIAF) le 10 avril 2013, des experts en Technologies de l’information et de la communication ont déclaré que l'Algérie a besoin d'une véritable volonté politique pour développer les nouvelles technologies. Le pays accuse un grand retard dans ce domaine, en particulier l’Internet, alors que les autres pays du Maghreb multiplient les actions.
La somnolence de l’Algérie a été confirmée par le nouveau rapport du World Economic Forum (WEF), publié le même jour sous le thème : « Croissance et emploi dans un monde hyper-connecté ». Dans le document, le pays occupe la 131ème place dans le classement mondial 2013 des TIC, après avoir été 118ème en 2012. La chute de 13 places démontre que l’Algérie continue à afficher un faible effet de levier des TIC, avec l'un des impacts les plus faibles mondialement sur le plan économique (143eme place mondiale pour ce critère) et social (141eme)».
Sur le plan de l’usage individuel des TIC, l’Algérie se classe à la 100ème place tandis qu’elle occupe la 144ème pour l’usage dans le domaine des affaires. Côté utilisation dans la sphère institutionnelle et gouvernementale, le pays est classé 139ème.
Au niveau africain, le pays de M. Bouteflika se situe à la 27eme place sur 38 pays évalués. Dans le monde arabe, il est avant-dernier, suivi de la Libye. Sur le plan mondial, il se situe parmi les 14 derniers avec la Mauritanie, le Tchad ou encore le Lesotho.
Dans le top 10 mondial, on retrouve la Finlande, Singapour, la Suède, les Pays-Bas, la Norvège, la Suisse, le Royaume-Uni, le Danemark, les Etats-Unis et Taiwan. Au niveau africain, sur les 38 pays évalués, l'île Maurice, l'Afrique du Sud et les Seychelles s’offrent les meilleures places.
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