(Agence Ecofin) - Par sorties médiatiques et communiqués interposés, c’est la guerre des mots entre l’Autorité nationale des communications du Ghana (NCA) et le think-thank IMANI Ghana.
Le nœud du différend entre les deux institutions demeure le contrat attribué à Afriwave Telecom pour la fourniture d’une plateforme commune de routage, commutation, facturation et règlement du trafic de toute l’industrie nationale des télécommunications.
« IMANI estime qu’il y a eu des irrégularités dans la procédure d’attribution du contrat. Afriwave Telecom a été choisi alors qu’il y avait des entreprises plus compétentes parmi les soumissionnaires qui ont déposé leur offre pour cette licence », rapporte Pulse. Réagissant à cette énième attaque, le régulateur télécom, dans un communiqué, a jugé infondées les accusations dont il fait l’objet.
La NCA a expliqué que, suite à l’ouverture d’un appel à manifestation d’intérêts pour l’obtention de la licence d’exploitation de service de maison de compensation, lancé le 2 décembre 2014, cinq offres ont été reçues. Elles émanaient d’Afriwave Telecom, Channel IT, Global Voice Group, Prodigy Ghana Ltd et Subah Infosolutions Ghana Ltd.
Après une évaluation complète et transparente des offres des cinq requérants le 23 janvier 2015, souligne le régulateur télécoms, le Conseil d'administration de la NCA a jugé mieux disant : Afriwave Ghana Ltd, société ghanéenne à part entière, avec Laurasia Associates comme partenaire d'intégration, Huawei et Meucci comme partenaires technologiques. La NCA conteste donc toutes les allégations de IMANI Ghana, affirmant qu'elle n'a rien à cacher concernant le contrat Afriwave.
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