(Agence Ecofin) - Désormais, les téléphones mobiles importés sont frappés d’une taxe de 20%. La semaine dernière, le parlement ghanéen a amendé le projet de loi portant sur les douanes et accises, afin d’atteindre la réalisation des mésures prises par le gouvernement pour accroître sa levée de fonds. L’objectif est de soutenir ses activités annuelles de développement. Un montant de 49,8 millions de Cédis (près de 25,5 millions de dollars) est visé.
Si l’amendement de la loi portant sur les douanes et les accises datant de 1996 réintroduit des droits d’importation sur les téléphones mobiles, il réduit cependant de 15% à 5% l’impôt indirect sur les produits plastiques. Dans son rapport lors de la seconde lecture du projet de loi avant son adoption, Gabriel Kodwo Essilfie, le vice-président de la Commission des finances, a déclaré au comité qu’il a constaté que la suppression des droits d'importation sur les postes téléphoniques en 2008 n'avait donné aucun résultat. Or, « les prix des appareils téléphoniques ont augmenté au fil du temps contrairement à l'objectif du gouvernement qui était de les faire baisser. D’où la nécessité de réintroduire la taxe à l'importation pour générer plus de revenus », a-t-il indiqué.
La nécessité de réintroduire la taxe d'importation sur les téléphones vise aussi à créer un terrain de compétition pour les appareils téléphoniques fabriqués localement. Ils pourront rivaliser avec ceux importés qui sont devenus incontournables.
Palais du Pharo, Marseille, France - Explorer, Investir, Réussir.