(Agence Ecofin) - La Zimbabwe Energy Supply Authority (Zesa) mobilise actuellement des fonds afin de réduire sa dette envers l’Eskom, le fournisseur sud-africain d’électricité.
« La Zesa cherche actuellement les moyens de mobiliser ces fonds. Le financement servira à payer une partie des sommes dues à l’Eskom. Mais le problème à ce niveau est que la Zesa n’a pas obtenu une allocation de devise étrangère suffisante auprès de la banque centrale », rapporte le Herald.
La compagnie jouit d’une garantie gouvernementale couvrant jusqu’à 500 millions de rands (environ 37 millions $) et lui permettant de post-payer son énergie. Cependant, elle a atteint cette limite et se voit contrainte de rembourser une partie de ses dettes afin d’éviter de prépayer ses importations.
En effet, au début des relations commerciales entre les deux entités, la Zesa devait prépayer mensuellement 7 millions $ pour obtenir de l’électricité de l’Afrique du Sud. Un mode de paiement qui a par la suite été revu à 1,7 million $ d’avance par semaine. L’obtention de la garantie a eu pour conséquence d’annuler le principe de prépaiement des importations énergétiques qui prévalait jusqu’alors. Aujourd’hui, l’ardoise de la Zesa auprès de l’Eskom s’élève à 35 millions $, une somme pour laquelle elle a déjà soumis un échéancier de paiement.
Selon l’ampleur de sa demande énergétique interne, l’Afrique du Sud fournit jusqu’à 300 MW d’électricité au Zimbabwe.
Gwladys Johnson