(Agence Ecofin) - En Afrique du Sud, les opérateurs télécoms manifestent depuis 2011 le besoin de spectres de fréquences supplémentaires pour faire évoluer leur réseau vers de meilleures technologies de télécommunications. Mais jusqu’ici, rien n’est survenu malgré toutes les mesures annoncées par le gouvernement à cet effet. MTN et Vodacom ont toujours soutenu que cette situation est l’une des principales barrières à leurs ambitions de déployer un réseau 4G plus étendu.
Répondant à ces reproches des opérateurs télécoms, Siyabonga Cwele, le ministre des Télécommunications et des Postes, a déclaré qu’un travail est fait actuellement avec l’Autorité des communications d’Afrique du Sud (Icasa) pour résoudre ce problème dans les meilleurs délais. Sa réaction est intervenue le 1er septembre 2014, lors de la conférence des applications et des réseaux de télécommunications d’Afrique Australe (Satnac) à Port Elizabeth.
Face aux multiples annonces du gouvernement, mais sans résultats, les sociétés télécoms ont du trouver d’autres solutions. Contraintes développent leurs services pour pouvoir garder leur part de marché malgré l’absence d’infrastructures adéquates, certaines ont « réformé» leur fréquence utilisée pour le réseau voix afin de libérer de l’espace qui est ensuite employé à la 4G LTE.
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