(Agence Ecofin) - Comme annoncé, la Commission Indépendante des communications d’Afrique du Sud (Icasa) a dévoilé les raisons et conditions qui ont prévalu à l’approbation de l’acquisition du fournisseur de connectivité Internet Neotel par l’opérateur de téléphonie mobile [Vodacom]]. Le régulateur télécom a tout d’abord demandé à Vodacom de se conformer à la loi sur la propriété locale (Black Economic Empowerment). Ainsi, 30% des actions de Neotel devra être détenu par des petits investisseurs locaux. Pour ce qui est du déploiement de l’infrastructure et services haut débit pour une meilleure expérience des consommateurs, Vodacom devra garantir qu’au moins 25% des installations de Neotel couvre des zones sous-couvertes.
Reconnaissant la difficulté qu’aura Vodacom à se conformer aux exigences du Black Economic Empowerment, directement après avoir acquis Noetel, l’Icasa a expliqué que les autorités sud-africaines envisagent de déterminer une période raisonnable à partir de laquelle l’opérateur télécom devra se conformer à ces exigences. Au-delà des conditions de l’Icasa, celle de la Commission de la concurrence impose à Vodacom une limite dans l’utilisation du spectre de fréquence de Neotel.
Afin de ne pas compromettre la rentabilité du marché, le régulateur de la concurrence a en effet recommandé que Vodacom n’utilise par directement ou indirectement le spectre de fréquence de Neotel penant une période de deux ans après l’acquisition. Vodacom devra également effectuer un investissement de 10 milliards de rands (806 millions dollars) dans le réseau fixe, data et infrastructures télécoms. Enfin, Vodacom devra s’assurer que deux ans après l’acquisition de Neotel, les actions détenues par les actionnaires du Black Economic Empowerment dans Neotel représenteront une valeur d’1,4 milliard de rand (112 840 000 dollars).
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