(Agence Ecofin) - La part de l'Afrique a presque doublé entre 2012 et 2013 dans le marché des fusions-acquisitions mondiales, passant de 4% à 7%, en valeur, selon un rapport publié par le cabinet d'avocats d’affaires international Baker & McKenzie le 25 juin.
Au total, 61% des acquéreurs originaires d'autres continents augmentent leur exposition au continent africain pour avoir accès à un réservoir de consommateurs qui connaît une forte croissance économique et démographique ayant conduit à la multiplication des grands centres urbains et à l’émergence des classes moyennes.
L’accès aux ressources naturelles africaines ne motive désormais que 22 % des acquéreurs originaires d’autres continents.
Les auteurs du rapport prévoient par ailleurs un décollage du nombre de transactions signées par des entreprises africaines hors de leur région d'origine, lors des prochaines années. Parmi ces dernières, 70% entendent cibler l'Europe comme terre d'acquisitions prioritaire.
Au cours du premier trimestre 2014, la valeur globale des fusions-acquisitions transfrontalières enregistrées à travers le monde s’est élevée à 263 milliards de dollars, répartis sur 1087 transactions, soit le niveau le plus élevé depuis la crise financière internationale.
Les principales motivations des entreprises intéressées par les fusions-acquisitions transfrontalières sont la construction d’une taille critique grâce à l'acquisition de portefeuilles clients ou de réseaux de distribution, l'acquisition de la propriété intellectuelle, l’accès à des compétences grâce à l'acquisition de capital humain et l'accès aux ressources naturelles.
Abidjan, Côte d'Ivoire. Une plateforme de mise en relation entre les entreprises allemandes et leurs homologues de l’Afrique francophone.