(Agence Ecofin) - La Côte d’Ivoire veut insuffler une nouvelle dynamique à sa filière ‘cola’. Le pays qui produit annuellement entre 50 000 et 70 000 tonnes de ce fruit en exporte environ la moitié mais ne dispose pas d’une filière organisée. C’est pour pallier ce manque que deux institutions ont été récemment créées.
La première, l’Union des sociétés coopératives des producteurs de cola de Côte d’Ivoire (Unaproco-Ci), sera orientée vers les activités de production tandis que la seconde, l’Union des sociétés coopératives des exportateurs et commerçants de cola de Côte d’Ivoire (Uscopex-Ci) sera axée sur l’exportation.
Dans ce domaine, la filière devra améliorer ses débouchés dans la sous-région qui absorbe 30% de ses exportations, car la noix est concurrencée sur les marchés internationaux par le café. En effet, les industriels s’en servent dans le but d’en extraire la caféine, un alcaloïde nettement plus présent dans le café, ainsi que le souligne Commodafrica.
La Côte d’ivoire est le numéro deux mondial du cola derrière le Nigéria, mais ses recettes d’exportations sont passées de quelques 3,2 milliards de francs Cfa à 515 millions de francs en moins de 25 ans.
Aaron Akinocho
Meknès, Maroc.