L’université Paris-Dauphine s’implante au Maroc et lorgne l’Afrique subsaharienne
(Agence Ecofin) - L’université Paris-Dauphine a inauguré, le 18 octobre, un campus dans la capitale économique marocaine, Casablanca ; une implantation considérée comme une étape avant d'autres projets au Sud du Sahara.
«Le nouvel établissement de Casablanca, qui est l'aboutissement de beaucoup d'années de réflexion, propose sept masters professionnels dans des domaines variés qui s'adressent à des adultes en activité, mais aussi aux jeunes diplômés», a déclaré le président de Paris-Dauphine, Laurent Batsch, indiquant que cette nouvelle antenne constitue, à l’instar de celle déjà installée à Tunis, un pas sur le chemin du renforcement de la présence de l'université française spécialisée en sciences de gestion, en Afrique.
«Notre campus de Tunis, qui compte 300 étudiants, a une vocation régionale (…) Après, c'est vrai que naturellement, lorsqu'on vient au Maroc avec le dynamisme qu'il connait et son ouverture sur l'Afrique subsaharienne, évidemment pour nous, c'est aussi une façon de regarder plus au Sud», a précisé M. Batsch, cité par La Tribune.
«J’ai dit aux organisations patronales africaines, il y a quelques semaines, quand elles sont venues sur invitation du MEDEF International que Paris-Dauphine est prête à s'implanter en Afrique subsaharienne», a-t-il ajouté.
Le vice-président Affaires internationales de Paris-Dauphine, Arnaud Raynouard, a, quant à lui, précisé que l’université compte s’implanter dans quatre pays clefs en vue de couvrir plusieurs sous-régions du continent.
«Pour notre implantation en Afrique subsaharienne, l'idée c'est d'avoir des programmes plus précis. Parce qu'on ne peut pas avoir des implantations partout, au bout d'un moment cela peut être difficile. Nous pensons à des formations, notamment en réseaux, soit au niveau Master, soit au niveau MBA à titre d'exemple, qui peuvent intéresser les gens de plusieurs pays sans qu'on n’y soit forcement localisés. Les pays avec lesquels nous collaborons étroitement pour le développement de ce projet sont le Sénégal, ça va être aussi le Gabon pour une ouverture sur le centre. Nous nous intéressons beaucoup à la RDC et après, de l'autre côté, c'est essentiellement la Côte d'Ivoire », a-t-il souligné.
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